1- L’expatriation est un changement de vie :
S’expatrier, c’est vivre une expérience où vous êtes confronté à une culture, un environnement et un mode de vie différents de ceux de votre pays d’origine.
De par la connaissance et expertise des pays du continent Africain et du Moyen Orient de Phénicia conseil ,les candidats posent régulièrement la question à nos Experts RH sur les pays qui leurs semblent être plus favorables à une expatriation que d’autres en termes d’adaptation et épanouissement humain.
Est il plus difficile de s’expatrier au Sénégal qu’au Maroc ?
En Côte d’Ivoire qu’au Cameroun ?
En République démocratique du Congo plutôt qu’au Gabon ?
Est il plus facile de travailler et vivre avec sa famille à Casablanca plutôt qu’Alger ?
A Douala plutôt qu’à qu’Abidjan ?
A Jeddah plutôt qu’au Caire ?
A Tel Aviv plutôt qu’à Dubai¨ ?
Il est en réalité impossible de répondre à ces questions car chaque expérience professionnelle et humaine n’est heureusement pas uniquement conditionnée par les spécificités culturelles et professionnelles des pays.
2- Des avis différents en fonction des expériences vécues par chacun :
Les Experts RH de Phénicia conseil connaissent des expatriés qui ont vécu leurs plus belles années professionnelles et humaines à Tripoli et d’autres qui ont rencontré beaucoup de difficultés d’adaptation à Rome qui est l’une des villes les plus agréables au Monde.
Et que dire d’Alger qui n’est pas une destination professionnelle très prisée mais dont une grande partie des expatriés en tombe amoureux fous…
Les formations interculturelles qui sont délivrées aux cadres d’entreprise s’appuient souvent sur des généralités, il s’avère cependant que la vie n’est pas une généralité et encore moins une science exacte.
Il s’avère qu’aucune expatriation professionnelle au Sénégal ,Maroc, Côte d’Ivoire, Guinée, République démocratique du Congo ,Gabon, Algérie et les autres pays du continent Africain et du Moyen Orient ne sera vécue de la même façon pour un Project Manager dans le secteur de l’énergie, un Directeur de travaux dans le BTP, un Ingénieur génie civil dans la construction, un Directeur financier dans la distribution automobile…
Il s’agit d’une expérience propre à chacun ou l’épanouissement humain et professionnel est lié à ce que nous vivons, aux personnes que nous rencontrons et à nos propres aspirations durant cette période de vie.
3- Des motivations différentes en fonction de la situation de chacun :
Dans les processus de Phénicia conseil orientés sur le recrutement international, nous distinguons les familles, les couples, les personnes célibataires, jeunes et moins jeunes car les motivations et aspirations sont différentes.
Si l’expatriation est un processus d’adaptation, elle peut être douloureuse pour certains dont le projet de vie n’est pas en adéquation.
L’expatriation a cette spécificité d’engendrer un isolement relationnel et un bouleversement intime de l’équilibre de la famille.
Ce que les Experts RH de Phénicia conseil et ceux de Phéniciafrica au Maroc constatent majoritairement dans les familles d’expatriés, est que dans ces familles, la personne qui travaille, majoritairement les maris, est soumise à un rythme élevé avec de nombreux déplacements. Trop souvent, le conjoint et les enfants se retrouvent seuls. L’isolement peut malheureusement perdurer et s’accentuer au fil des années.
Cette situation spécifique va bouleverser l’équilibre même de la famille et son organisation.
Pour certains, ces bouleversements peuvent être bénéfiques mais pour d’autres, cela met en exergue tout ce qui dysfonctionnait et notamment les difficultés de communication dans un couple.
4- L’équilibre personnel de l’expatrié conditionne sa réussite :
Dans le recrutement international d’expatriés sur le continent Africain et le Moyen Orient, les Experts RH de Phénicia conseil et de Phéniciafrica au Maroc constatent que les difficultés d’adaptation sont souvent liées à un problème d’équilibre personnel et une insatisfaction d’ordre personnel.
L’expatriation aggrave les états anxieux, dépressifs en agissant comme un accélérateur d’un mal-être.
Un être humain est un cheminement de l’enfant à l’adulte.
Il faut comprendre qu’un autre pays où nous nous expatrions ne correspond pas à l’environnement dans lequel nous avons grandi, vécu avec des odeurs, des sensations, des bruits familiers Nous conservons tous une mémoire des lieux dans lesquels nous avons grandi ou vécu, même si nous les détestons! Nous grandissons et vivons dans des sensations visuelles et olfactives propres à chaque lieu, des façons de communiquer, des gestes ou des reflexes comportementaux qui ont façonné notre identité.
L’expatriation remet en cause cet environnement familier et nos paradigmes culturels. Certaines personnes sont alors très déstabilisées même si l’expatriation était voulue et bien ciblée.
Ce sont des facteurs inconscients qui agissent à ce moment là.
5- Une extraordinaire aventure humaine :
La sensibilité culturelle d’une personne ainsi que sa capacité à s’automotiver représentent des points clés qui facilitent son intégration dans un nouveau pays.
Les modules de formation de Phénicia conseil destinés à accompagner la réussite de l’intégration du candidat dans sa prise de poste mettent l’accent sur le fait que l’expatriation professionnelle doit être appréhendée par un cadre d’entreprise comme une extraordinaire aventure humaine avec un challenge autour de quatre phases distinctes associées à des difficultés mais également à de magnifiques victoires sur soi même !
La durée de chaque période dépend essentiellement de la personne et de ses facultés à s’adapter à sa nouvelle situation.
6-La phase « lune de miel » ou l’attitude passive d’un touriste :
Cette première étape est placée sous le signe de la découverte et de l’émerveillement, d’où son nom. L’expatrié n’est que superficiellement en contact avec la culture du pays d’accueil. Il voit uniquement les différents aspects positifs de sa migration. En effet, sa destination se dévoile petit à petit, ce qui laisse de la place à l’imagination et au rêve. Mais au fur et à mesure que le temps passe, la réalité s’impose et devient moins idyllique.
7-La phase de crise dans l’expatriation :
Cette étape s’apparente à un « choc culturel ». Il s’agit d’un sentiment créé par l’anxiété et la désorientation d’un individu plongé dans un environnement différent de celui de ses origines.
Outre le fait de devoir s’adapter à un nouveau travail, l’expatrié se rend compte du contraste entre la culture de son pays et celle de sa contrée de destination.
Ceci génère chez lui un doute quant à ses capacités d’adaptation, ce qui lui fait adopter une certaine attitude négative.
Même des problèmes mineurs peuvent devenir des sources d’agacement et de frustration. L’humeur de la personne s’en ressent et sa sociabilité en est affectée, ce qui peut créer un cercle vicieux.
8-La phase d’adaptation et de réglage :
L’expatrié arrive par la suite dans une phase d’adaptation. Il essaie de déchiffrer les comportements et attitudes du pays étranger afin de chercher à se les approprier à son tour. Concrètement, il s’agit d’une période d’acculturation où l’individu commence à accepter les changements apportés par l’expatriation dans sa vie.
Il modifie ses comportements à mesure qu’il comprend la culture de son pays d’accueil.
Sans aller jusqu’à renier sa culture d’origine, l’expatrié s’ouvre sur celle de sa destination et s’efforce de vivre de la même manière que les habitants en adoptant des reflexes comportementaux en adéquation avec les spécificités culturelles du pays.
9-La phase de « maitrise » ou de « maturité » :
Après une période plus ou moins longue d’adaptation, l’expatrié s’est acclimaté à sa vie dans son nouvel environnement. Son intégration dans le monde professionnel lui permet d’adopter une attitude positive face à son entourage. Il essaie de tirer les points positifs de son expérience et s’ouvre de plus en plus à l’extérieur.
Il se sent à l’aise et, ayant davantage confiance en lui et en ses capacités, n’hésite pas à s’imprégner de la culture locale.
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