L’analyse de Phénicia conseil sur le marché économique du Sénégal 

Le Sénégal est l’un des principaux producteurs mondiaux de phosphate et possède d’importants gisements de zirconium, de titane, de marbre, d’or et de calcaire, ainsi que plusieurs types de pierres précieuses.

Bien que seulement 16,62% des terres soient arables, l’agriculture emploie 32% de la main-d’œuvre et contribue à 16,6% du PIB. 

L’agriculture sénégalaise est très vulnérable aux aléas climatiques et aux menaces acridiennes. Les principales cultures du Sénégal sont les arachides, les pois aux yeux noirs, le manioc, les pastèques, le millet, le riz et le maïs. La pêche est également une importante source de revenus.


Le secteur industriel contribue à 25,8% du PIB et emploie 14% de la main-d’œuvre. Il repose essentiellement sur la production d’engrais et d’acide phosphorique  qui sont envoyés en Inde, ainsi que sur la transformation des arachides (huile et farine de bétail) et la transformation des fruits de mer (malgré un épuisement croissant des ressources).

 Le segment industriel le plus important est la production alimentaire, suivi des industries textiles et chimiques. Les industries sénégalaises produisent également des aliments, des textiles, des produits du bois, des produits chimiques, des matériaux de construction, des machines, des équipements, de l’électricité et de l’eau. 

Le secteur des services contribue à hauteur de 50,4% au PIB et emploie 55% de la main-d’œuvre.

 Il bénéficie de l’excellente infrastructure de télécommunications du pays, qui favorise l’investissement dans les téléservices et Internet. 

Ce secteur est en constante expansion

Le tourisme a également augmenté, en particulier parmi les voyageurs européens.

 

Les besoins en recrutement au Sénégal :

En plein développement grâce à une amélioration de l’environnement des affaires au Sénégal, les entreprises du secteur minier ou encore spécialisé dans le phosphate, recherchent des spécialistes. Or, les filières de niveau bac +2/3 et bac +5 en génie minier, génie civil, génie métallurgique et génie géologique ne sont pas assez nombreuses. La majorité des entreprises ont également un besoin criant de cadres dirigeants. Les écoles privées s’adaptent petit à petit à cette demande. « Une double casquette est également demandée dans le BTP qui prend de l’ampleur dans la capitale avec les nouveaux chantiers (construction de logements, amélioration des transports…).

 

Le boom de l’agro-business :

Parmi les secteurs en expansion, l’agriculture occupe une place de choix. Selon l’ONFP, plus de 5 000 postes sont à pourvoir dans ce secteur sur les 19 666 emplois prévus dans le PSE.

Les géants du secteur comme les Grands Domaines du Sénégal, spécialisés dans l’horticulture, ou Société de Cultures Légumières, se sont installés à Saint-Louis, région qui concentre l’activité. D’ouvrier à ingénieur agricole, les débouchés sont multiples.

 

Le secteur des hydrocarbures :

Le Sénégal investit également dans le secteur des hydrocarbures après la découverte de gisements de pétrole et de gaz à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. 

Présent depuis 70 ans sur la partie marketing/distribution, Total a notamment ouvert une filiale d’exploration avec des besoins de fonctions opérationnelles et de management. « Ce sont des recrutements de masse. Selon le pays, entre 700 et 1000 personnes travaillent généralement en rotation sur ce type de plateformes, Le gouvernement met alors les bouchées doubles sur la formation.

 Un institut national du pétrole a été lancé pour former à ces métiers. Mais le temps que la branche se développe, le Sénégal, encore vierge dans ce domaine, devra chercher de la main d’œuvre au Ghana ou au Congo, des pays très avancés sur l’exploration de cette ressource. « Le potentiel local sera tout de même privilégié pour les recrutements à venir 

Si le développement de nouveaux moteurs économiques autour de l’agriculture, l’industrie minière, les infrastructures et l’énergie génèrent des recrutements, les filières traditionnelles comme la banque, le tourisme ou la grande distribution restent également toujours attractives à Dakar. Tout comme celui des télécommunications qui opère un virage avec l’arrivée de start-up. Les experts IT, émanant surtout de la diaspora, s’intéressent aux projets de cette nouvelle économie numérique. La « start-up nation » est aussi en marche au Sénégal

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