La Santé

Avec une Consultante RH qui dispose de quinze années d’expériences professionnelles acquises à des postes de direction dans le secteur de la santé, Phénicia conseil apporte un accompagnement performant à ses clients dans la recherche de talents adaptés aux fonctions dédiées au secteur de l’industrie de la santé 

Présentation du secteur :

La pandémie a mis en évidence la grande pénurie de ressources humaines dans le secteur de la santé en Afrique. Avec une espérance de vie et de dépenses de santé qui sont en dessous du niveau mondial, l’Afrique a plus que jamais besoin de plus de médecins et de professionnels de la santé.

 Il est aujourd’hui pertinent de constater que sans un bon système de santé, aucun pays ne peut se développer. Il est peut-être éprouvant de penser à suivre de longues études de médecine, mais cela finit toujours par payer, surtout dans un contexte africain où le secteur de la santé a besoin de se mettre à niveau.

 Aujourd’hui, les populations, surtout rurales, font face à de grandes difficultés pour accéder à une couverture de santé convenable.

Tirant les enseignements de la crise sanitaire, plusieurs pays ont décidé de réformer leur système de santé, offrant des opportunités d’emploi à plusieurs jeunes, dans la mesure où ces politiques sont mises en place par les gouvernements, ou en collaboration avec eux, la plupart du temps.

 De nos jours, avec la technologie, il existe beaucoup d’applications mobiles et de startups travaillant dans le domaine. Quelques grandes capitales africaines deviennent même d’incontournables carrefours de soins en tout genre dans leurs zones géographiques en Tunisie, au Maroc, au Kenya, au Sénégal, au Botswana et en Afrique du Sud…

37 pays d’Afrique subsaharienne produisent des médicaments.

Il s’agit de producteurs ou de distributeurs de médicaments génériques, dont une entreprise leader au Ghana qui produit 30 médicaments de base (antibiotiques,antipaludéens,antirétroviraux)

Ces entreprises produisent généralement sous licence, car peu d’industries pharmaceutiques africaines ont les moyens de développer des brevets qui demandent des recherches et des procédures de tests très coûteux.

Il faut rappeler le contexte de la santé sur le continent africain :Il existe deux lits hospitaliers pour 10000 habitants, contre 53 lits en Europe, et l’équipement médical fonctionne mal à 70%. Un enfant sur dix n’atteint pas l’âge de cinq ans. La sécurité sociale est rare.

La lutte contre le paludisme a remporté des succès notables, le HIV Sida baisse, la couverture maladie se développe au Rwanda et au Ghana. Des mutuelles privées se fondent. La révolution des télécommunications soutient aussi la santé, les soignants de province communiquent avec des spécialistes hospitaliers à distance. 

Les ONG utilisent ces réseaux pour la santé rurale et pour des campagnes de sensibilisation sanitaire. Cette démarche s’est avérée très efficace au Nigéria pour éviter la propagation d’Ebola.

Cependant l’offre publique des soins reste insuffisante et la moitié des dépenses de santé sont d’origine privée. Dans la majorité des cas, il faut payer les soins, voire les médicaments, a l’hôpital public. Enfin la fuite des talents touche particulièrement le secteur médical : ainsi 15% des médecins tanzaniens exercent hors d’Afrique.

Les postes, formations et les diplômes :

 

Délégué Pharmacutique-Commercial

Maillon essentiel de l’industrie pharmaceutique, le délégué pharmaceutique, ou délégué commercial, est chargé de la négociation (prix/volume, conditions de vente, délais de livraison) et de la vente des produits de la gamme.

Il élabore un plan d’action sectoriel (ciblage, moyens, outils promotionnels) à partir des objectifs nationaux et régionaux, fixe le prix, émet le bon de commande, négocie les volumes, le mode et délai de livraison dans le respect des procédures du laboratoire 

 

Après le Bac :

Les entreprises pharmaceutiques recrutent majoritairement des Bac +2/3 (BTSBUT notamment) à dominante scientifique.

Des écoles spécialisées dispensant une formation théorique et pratique en quelques mois, après le Bac, préparent également à ce métier.

 

Directeur d’hôpital :

Responsable de la gestion administrative et financière de l’hôpital, le Directeur assure la bonne marche de son établissement. Il participe à la conception et au pilotage du projet d’établissement, en veillant à la bonne organisation des services. 80% des directeurs d’hôpital ne sont pas chefs d’établissement même s’ils endossent les mêmes fonctions,
La mission première du directeur d’hôpital est de faire le meilleur usage de son budget. Ce qui le conduit à effectuer des arbitrages et des choix, parfois, difficiles, en concertation avec les équipes médicales.

 

Après le Bac :

Pour devenir directeur d’hôpital, les candidats, de niveau licence (au minimum), doivent suivre une formation théorique et pratique, au sein de l’École des hautes études en santé publique, d’une durée de 24 mois. Cette formation est uniquement accessible sur concours.

 

Ingénieur Hospitalier :

Les ingénieurs hospitaliers mènent à bien les projets de travaux décidés par la direction de l’hôpital. Ils interviennent à toutes les étapes de ceux-ci. Ils effectuent d‘abord les études préalables, puis mettent au point le programme de réalisation et pilote sa bonne exécution. Les ingénieurs hospitaliers participent aussi au choix des équipements, y compris médicaux, et s’impliquent dans leur installation et leur mise en œuvre. Ils ont la responsabilité du bon fonctionnement des matériels et assurent leur maintenance.

 

Après le Bac :

Le métier d’ingénieur hospitalier est accessible à partir de formations supérieures de niveau bac +2 à bac +4, dans le domaine scientifique, technique ou industriel. Mais une expérience professionnelle sur le terrain est indispensable pour s’approprier les compétences et les connaissances techniques indispensables au bon exercice de ce métier. L’accès est possible par promotion interne ou mobilité externe, souvent à la suite d’une formation complémentaire. Les diplômes d’écoles d’ingénieurs ou troisième cycle d’enseignement supérieur sont requis. Le recrutement s’effectue au niveau du doctorat pour les spécialisations très pointues. Par ailleurs, le recrutement se fait par concours ouverts aux fonctionnaires et agents justifiant de quatre années au moins de services effectifs dans un emploi classé dans la catégorie B.

Chirurgien :

Le chirurgien travaille au bloc opératoire avec une équipe médicale, composée d’infirmiers et d’infirmières spécialisés ainsi que d’anesthésistes-réanimateurs. Au cours de l’intervention, il pratique des actes opératoires : sondages, incisions, ponctions… variables selon la nature de la pathologie et en respectant un protocole très strict. Compte tenu de la complexité technique du métier et du sujet, ces maîtres du bistouri peuvent se spécialiser dans certaines disciplines : chirurgie ORL, neurochirurgie, orthopédie, chirurgie reconstructrice, pédiatrie, cardiologie, chirurgie des voies digestives…

 

Après le Bac :

Une dizaine d’années d’études après le Bac sont nécessaires pour devenir chirurgien.

Depuis 2020, l’inscription aux études de santé se fait désormais sur Parcoursup : les bacheliers peuvent choisir une licence comprenant une option « accès santé » (L.AS) ou un parcours spécifique d’accès santé (PASS).

Il faut ensuite deux ans pour obtenir le DFGSM (diplôme de formation générale en sciences médicales) et trois autres années pour le DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales) de niveau master.

Les étudiants en médecine passent les ECN, épreuves classiques nationales, à la fin de la 6e année. En fonction de leur rang à ce concours, les étudiants choisissent leur spécialité.

 

Cardilogue :

Ce médecin spécialiste du cœur veille au dépistage, au diagnostic, au traitement et à la prévention de ces pathologies. il fait passer différents tests ou examens au patient (électrocardiogramme, épreuves d’efforts…) puis analyse les résultats, et établit son diagnostic. Le cardiologue peut être amené à organiser la prise en charge médicale d’une personne en état d’urgence. S’il y a lieu, il prescrit des médicaments et des traitements, donne des conseils de mode de vie à suivre (régime alimentaire, activités physiques…), et oriente le patient vers un service chirurgical lorsque c’est nécessaire.

 

Après le Bac :

En tant que médecin, le cardiologue a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales. A l’issue des épreuves classantes nationales, le futur praticien pourra choisir de se spécialiser en cardiologie si son rang de sortie lui permet. Il devra suivre une formation de 4 ou 5 années supplémentaires, incluant de nombreux stages. Ses compétences seront validées par un DES (diplôme d’études spécialisées) et il devra soutenir une thèse devant un jury pour obtenir son diplôme final.

Vétérinaire :

Un peu comme un médecin généraliste, le vétérinaire reçoit dans son cabinet les animaux afin de les soigner ou prévenir les maladies : il administre les vaccins, diagnostique les maladies, opère et prescrit des ordonnances. Il peut également donner des conseils aux propriétaires en matière d’hygiène, d’alimentation ou d’activités physiques. Bref, il suit l’animal tout au long de sa vie.

 

Après le Bac :

Pour devenir vétérinaire, il faut être diplômé de l’une des quatre écoles vétérinaires françaises. Les études durent 5 années et mènent au diplôme d’État de docteur vétérinaire. Ces écoles sont accessibles sur concours et sont ouvertes aux titulaires d’un Bac+2 ou Bac+3.

Cependant, une nouvelle voie d’accès aux écoles nationales vétérinaire a été créée en 2020, intitulée « Première Année Commune aux Écoles Nationales Vétérinaires » (PACENV). Ces 4 écoles sont désormais accessibles aux bacheliers sur Parcoursup.

 

Gynecologue-Obstétricien :

Le gynécologue-obstétricien accompagne et contrôle la grossesse de la femme enceinte, lors de visites régulières. Il est attentif au développement de l’enfant. Il s’assure notamment que le col de l’utérus reste bien fermé, et pratique des examens du fœtus pour dépister les risques de malformation. Dans cette optique, il fait passer plusieurs échographies à la future mère et, au bout de quelques mois, il peut identifier le sexe du bébé… Il veille également à l’état clinique de sa patiente. Ainsi, il prend sa tension artérielle, suit la courbe de son poids, lui prescrit un régime alimentaire s’il y a lieu… S’il pratique son art dans un service hospitalier ou dans une clinique, il supervisera l’accouchement, souvent effectué par une sage-femme. Au moindre problème, il intervient : péridurale (anesthésie locale), incision du périnée, césarienne… Il surveille également les conséquences de l’accouchement sur la santé de la mère.

 

Après le Bac :

En tant que médecin, le gynécologue-obstétricien a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales. Après 6 années de formation de base, l’étudiant en médecine passe les Épreuves classantes nationales et c’est son classement à l’issue de ce concours qui déterminera la possibilité d’accéder à la spécialisation de gynécologie-obstétrique, dispensée en 4 ou 5 ans et incluant de nombreux stages.

 

Chirurgien dentiste :

Le chirurgien dentiste est un praticien spécialisé dans les soins de la sphère orale. Il a une activité très polyvalente : soins dentaires, extraction de dent, radiologie, chirurgie, visite de contrôle, détartrage, prévention, etc. Il est un acteur déterminant de la santé publique dans son activité quotidienne.

 

Après le Bac :

Six années d’études et l’obtention du DE (Diplôme d’État) de docteur en chirurgie-dentaire sont obligatoires pour devenir chirurgien-dentiste.

 

Dermatologue :

Les pathologies les plus courantes (acné, eczéma, psoriasis, kystes cutanés, grains de beauté suspects, herpès buccal ou génital…) sont traitées directement au cabinet du dermatologue. Les diagnostics qu’il formule, les traitements qu’il prescrit et les examens approfondis qu’il recommande de faire à l’hôpital, en service spécialisé, concernent toutes les catégories d’âge, du nourrisson au vieillard.

 

Après le Bac :

En tant que médecin, le dermatologue a franchi toutes les étapes du cursus médical classique. Après les six années de formation « de base », le futur praticien doit réussir les Épreuves Classantes Nationales. Le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité de choisir la spécialité de dermatologie. Celle-ci fait l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de nombreux stages dans les services hospitaliers et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide la spécialité de dermatologie-vénéréologie. Après le DES et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le Diplôme d’état de docteur en médecine.

Conseiller en développement pharmaceutique :

Il met en place les linéaires et vitrines pour exposer les produits, et conçoit une signalétique claire et efficace. Son but : répondre aux besoins des clients en optimisant l’espace de vente, pour servir les intérêts de l’entreprise qu’il représente. Il prend également en charge l’élaboration d’un plan d’action client en fonction du potentiel de chaque espace de vente. Par la suite, il organisera des animations conseils adaptées à ces espaces.

 

Après le Bac :

Le métier de conseiller en développement pharmaceutique est accessible aux titulaires d’une licence professionnelle ou, à bac +2 aux diplômés d’un IUT ou BTS en gestion commerciale ou marketing. Une formation dans le domaine pharmaceutique est également appréciée. Il existe aussi des formations merchandising ciblées (stages et formation en un an). Mais l’apprentissage de la fonction s’effectue principalement en entreprise, par la prise de responsabilités successives dans le merchandising.

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