Maintenance des équipements industriels
Avec un Consultant sénior qui a occupé plusieurs postes de Chef d’ateliers au sein de groupes internationaux,Phénicia conseil apporte à ses clients un accompagnement performant dans la recherche de compétences techniques pour des postes de Chef d’atelier,Technicien de maintenance engins de TP et Manutention.
Phénicia conseil fait partie des cabinets leaders en France et sur le continent Africain dans la recherche de Techniciens de maintenance itinérant TP et manutention avec un volume d’environ 500 missions de recrutement par an
Présentation du secteur :
Les professionnels de la maintenance doivent remplir un triple objectif : détecter et anticiper les pannes avant de rétablir des conditions de travail acceptables pour une production de qualité.
Reste à choisir sa voie : entretien d’un bâtiment (réseaux électriques, téléphoniques…), d’un véhicule (automobile, aéronautique, ascenseurs…), de machines de production, etc.
Ces opérations sont réalisées selon le cas en atelier ou chez le client et regroupent une multitude de métiers, du « mécano » à l’ingénieur.
Elles peuvent exiger une intervention rapide, afin de permettre la reprise de l’activité interrompue.
Dans la maintenance des matériels (engins agricoles, travaux publics, manutention, parcs et jardins), l’immobilier, les transports ou encore l’informatique sont de gros recruteurs.
Attendus des recruteurs : les profils maîtrisant les différentes technologies (mécanique, électronique, informatique, hydraulique, commande numérique…).
Les besoins en recrutement :
Le secteur du matériel agricole recherche tous les ans 1 500 collaborateurs sur des postes de mécanicien de maintenance ; sur de l’entretien à long terme ou des interventions d’urgence.
Le secteur du matériel de travaux publics recrute chaque année 1 500 postes techniques : environ la moitié de mécaniciens d’atelier (niveau bac pro), un quart de mécaniciens de maintenance (niveau CAP) et autant de techniciens d’intervention (niveau BTS).
Le secteur du matériel de manutention ouvre tous les ans plus d’un millier de postes de mécaniciens de maintenance, de mécaniciens d’atelier et de techniciens de maintenance.
Le secteur du matériel de parcs et jardins recherche en permanence environ 500 mécaniciens.
Pour la maintenance industrielle, si les effectifs internes se stabilisent, une légère croissance des prestataires est à anticiper pour répondre au regain d’intérêt des décideurs dans les entreprises industrielles.
Pour finir, les métiers porteurs de l’exploitation des données, que l’on nomme big data, concernent largement la maintenance, avec notamment la gestion des capteurs pour anticiper les pannes et les interventions.
À noter que, de manière générale, les CAP préparent aux métiers de la maintenance en atelier, les bacs professionnels permettent d’approfondir la relation client et les BTS apprennent à organiser les équipes.
Une légère baisse des effectifs internes de la maintenance industrielle va être compensée par le recours à des prestataires externes. Après les années de crise, la maintenance connaît un regain d’intérêt.
Dans les entreprises industrielles, la réflexion sur les méthodes demande pour sa mise en œuvre sur le terrain des personnels compétents sachant intervenir en sécurité.
Ainsi, pour utiliser des équipements robotiques dans une PME, des techniciens qualifiés en mécanique et systèmes de commandes électriques et électroniques doivent être bien formés et pas uniquement à la simulation et aux logiciels d’assistance par ordinateur.
Des spécialistes de la maintenance industrielle sont recrutés pour prendre le relais des installateurs dans les domaines du big data et des objets connectés.
Les métiers de la maintenance manquent de candidats.
Là où il y a des machines, on a besoin de techniciens de maintenance. Ces professions très techniques sont devenues indispensables au bon fonctionnement des entreprises.
Autant dire que les débouchés ne manquent pas.
Les postes, formations et les diplômes :
Electromécanicien :
L’électromécanicien installe les machines neuves d’un atelier ou d’un chantier : machines de production, engins de levage…
En s’appuyant sur le dossier de fabrication, il assure le montage des moteurs, roulements ou variateurs de vitesse, et établit les connexions électriques. Il procède aux différents réglages et vérifie le bon fonctionnement de l’ensemble.
Mais son rôle principal est surtout d’entretenir et de dépanner les machines.
Il réalise les tâches d’entretien prévues (nettoyage, vérification de l’isolation des circuits électriques, graissage des roulements, réglages, changement de pièces mécaniques…).
Il effectue également tous les contrôles destinés à repérer une anomalie, comme la surchauffe, la déformation ou l’usure d’une pièce.
Il change alors les éléments défectueux.
Lorsqu’une panne survient, il procède à une série de tests et de mesures pour trouver l’origine de la défaillance.
Puis il remplace les pièces concernées, effectue les réglages nécessaires et remet la machine en service.
La plupart des électromécaniciens exercent dans l’industrie, dans des sociétés de maintenance industrielle ou dans des entreprises comme EDF, la SNCF ou la RATP.
Après la 3e :
Bac pro métiers de l’électricité et de ses environnements connectés ; maintenance des équipements industriels.
Monteur Câbleur :
Le monteur câbleur relie des éléments appelés composants avec des fils conducteurs pour apporter l’énergie nécessaire à des appareils électriques ou électroniques. Il monte sur un support des résistances, des bobines, ou soude sur un circuit imprimé des pièces électroniques.
Il étudie d’abord un schéma de montage et reconnaît les divers composants ou les fils à câbler pour déterminer leur emplacement.
Il les raccorde à des fils conducteurs en les soudant, puis contrôle le câblage réalisé et effectue les mesures électriques pour vérifier le fonctionnement correct de l’appareil ou des câbles.
Sur un chantier, il peut également réaliser l’installation d’équipements électriques et électroniques.
Il utilise des outils de câblage, de soudure, de tôlerie, de mesures électriques.
Le monteur-câbleur travaille dans des entreprises de construction ou d’installation électrique, électronique ou informatique, seul ou en équipe, en atelier ou sur un chantier, et doit respecter les règles de sécurité.
Après la 3e :
2 ans pour préparer le CAP préparation et réalisation d’ouvrages électriques ; 3 ans pour le bac pro métiers de l’électricité et de ses environnements connectés ou systèmes numériques.
Technicien de maintenance engins de Travaux publics et manutention :
Pelleteuse, chariot élévateur, bulldozer… au technicien en engins de travaux publics d’entretenir et de réparer toutes ces machines nécessaires à la réalisation d’un chantier.
Vidange, graissage, contrôle des pièces… c’est également à lui d’assurer l’entretien, d’abord préventif, puis le remplacement des pièces et de remplir le carnet d’entretien.
Amené à se déplacer en urgence sur le terrain en cas de panne, ce technicien démonte, répare et remonte les pièces défectueuses, puis effectue les réglages nécessaires et rédige les comptes-rendus d’intervention.
Rares sont les entreprises qui embauchent directement. Le technicien en engins de travaux publics travaille plutôt dans l’atelier des concessionnaires, des loueurs et réparateurs de matériels, ou encore chez les constructeurs et utilisateurs d’engins.
Selon l’entreprise qui l’emploie, il est polyvalent ou spécialisé dans un type de matériel, d’intervention ou de marque.
Après le Bac :
2 ans pour préparer le BTS maintenance des matériels de construction et de manutention.
Bac + 2 :
Des postes de techniciens de maintenance attendent les titulaires d’un CAP ou d’un bac pro. La promotion interne leur permettra d’évoluer par la suite. Pour ceux qui souhaitent travailler dans le BTP, il est possible de suivre un CAP maintenance de bâtiments de collectivités et devenir ouvrier d’entretien, ou un bac pro maintenance des matériels option matériels de construction et de manutention, qui mène à des postes de conducteurs ou techniciens en engins de travaux publics. Dans l’industrie, le bac pro maintenance des systèmes de production connectés, remplacera le bac pro maintenance des équipements industriels à la rentrée 2021. Les nouveaux programmes accentueront la présence du numérique dans la formation.
Enfin, les CAP et bac pro en maintenance des véhicules permettent de s’orienter vers les métiers de la maintenance automobile.
Ces diplômes de la voie professionnelle peuvent être complétés par une mention complémentaire) en 1 an, afin de se spécialiser un peu plus.