BTP

Avec un Consultant sénior qui a occupé durant 15 ans des postes de Direction au sein de groupes leaders dans le secteur du BTP, Phénicia conseil apporte une qualité de conseil performante à ses clients dans le recrutement international pour les fonctions stratégiques de ce secteur.

Présentation du secteur :

Poids lourd de l’économie, le secteur du BTP est ouvert à tous les candidats du CAP au bac + 5. Grands travaux obligent, les perspectives de recrutement y sont très bonnes, notamment dans les fonctions manuelles et d’encadrement.

À l’origine de toute opération de construction, il y a la signature d’un contrat et la réalisation d’études. 

C’est le domaine des chargés d’affaires, des ingénieurs d’études et des techniciens qui dimensionnent les ouvrages, réalisent les plans détaillés, définissent les méthodes de construction et chiffrent le coût des travaux.

 Les normes environnementales font partie intégrante des études techniques. 

Sur les chantiers, les ouvriers sont majoritaires. Ils se répartissent le gros œuvre (maçonnerie, coffrage, charpente…) et le second œuvre qui intervient une fois la structure posée (chauffage, électricité, plomberie…).

Les travaux publics s’appuient aussi sur des équipes ouvrières pour la construction et l’entretien des routes et des autoroutes, l’installation d’éclairages publics… À la tête des équipes, des chefs de chantier et des conducteurs de travaux coordonnent l’activité. Ils assurent la relation avec les fournisseurs et veillent au respect des règles de qualité et de sécurité.  

Avec 1 076 058 salariés (en 2019), le BTP est l’un des premiers employeurs de France. Composé à 96 % d’entreprises de moins de 10 salariés, le secteur compte aussi des PME, des grandes entreprises (comme Eiffage ou Vinci) et des bureaux d’études.

De son côté, l’État et les collectivités territoriales sont les premiers donneurs d’ordre des travaux publics : voiries, canalisations, éclairages publics…

 La crise sanitaire de 2020 (Covid 19) a engendré des faillites et une baisse du recrutement mais la conjoncture reste favorable (chantiers du Grand Paris, perspective des JO à Paris en 2024…), 

les prévisions de recrutement sont toujours bonnes, même si actuellement en petite hausse, dans le bâtiment et les travaux publics.

Les besoins dans le bâtiment (84% des recrutements) concernent les postes de maçon, couvreur et coffreur, où les candidats manquent. Les chauffagistes, soudeurs et plombiers sont aussi très recherchés.

Côté travaux publics (16% des recrutements), les constructeurs en voirie urbaine, les conducteurs d’engins et les monteurs de réseaux électriques et des réseaux de télécommunications sont des profils prisés.

 Les besoins concernent aussi les postes d’encadrement : chef d’équipe, chef de chantier, conducteur de travaux.

 Enfin, avec la montée en puissance des outils numériques et de la modélisation 3D, les experts en maquette numérique (ou BIM manager) vont être de plus en plus recherchés.

En plus de la motivation et des compétences techniques, les employeurs attendent des qualités liées au « savoir-être » : adaptabilité, réactivité, prise d’initiative, goût du travail en équipe…

Les postes, formations et les diplômes :

 

Chef de chantier ;

Sur le terrain, le chef de chantier contrôle quotidiennement l’avancement et la qualité des travaux menés. 

Il veille au respect des délais, à l’application des règles de sécurité, et il transmet des rapports au conducteur de travaux. 

À partir des directives, des plans et des croquis transmis par ce dernier, le chef de chantier veille au bien-être des travailleurs (vestiaires, toilettes, réfectoires…), répartit les tâches entre les équipes (maçons, grutiers, conducteurs d’engins de chantier…) et prévoit les besoins en matériels et matériaux. 

Pivot du chantier, il doit posséder l’esprit d’initiative et assumer des responsabilités importantes. Après quelques années, il est possible de devenir chef de chantier principal ou conducteur de travaux.

 

Après le Bac :

2 ans pour préparer un BTS (bâtiment ; travaux publics) ou le DUT génie civil-construction durable, éventuellement complété par une licence professionnelle (1 an).

 

Conducteur de travaux :

Responsable du chantier de construction, le conducteur de travaux organise, planifie, contrôle et veille au respect des délais. 

Ses fonctions varient selon la taille de l’entreprise. D’une façon générale, il suit le chantier de A à Z.

 Après avoir examiné les plans de l’architecte et les plans d’exécution des bureaux d’études, il évalue le personnel nécessaire et le recrute. Il choisit les matériaux et les sous-traitants pour la réalisation du chantier. Il est en relation constante avec son adjoint, le chef de chantier mais aussi avec le client, l’architecte, la comptabilité, les fournisseurs, etc. La direction d’équipe ne lui fait pas peur, et il a un sens prononcé des responsabilités et des contacts. 

C’est avant tout un technicien qui a une grande expérience des chantiers.

 

Après le Bac :

2 ans pour obtenir le BTS bâtiment ou travaux publics), le DUT génie civil-construction durable ou un diplôme de conducteur de travaux.

1 an pour préparer une licence professionnelle métiers du BTP (après un bac + 2).

3 ans pour préparer un diplôme de responsable de chantier (écoles spécialisées).

5 ans pour un diplôme d’ingénieur orienté vers le bâtiment ou les travaux publics.

 

Dessinateur-Projeteur :

Le dessinateur-projeteur du bâtiment est associé aux projets les plus variés dans la construction. Il définit l’architecture d’un ouvrage à l’aide de plans ou d’images en 3D, afin qu’il puisse être construit avec précision.

 Ce professionnel calcule les dimensions en fonction des documents fournis par l’architecte, établit les plans et schémas de l’ouvrage à réaliser et s’efforce de traduire le plus fidèlement possible l’idée initiale en tenant compte des données techniques transmises par les ingénieurs.

 Il constitue une maquette numérique du bâtiment.

 Cette maquette virtuelle permet d’éditer le plan de détail de chaque pièce avec ses différentes vues.

 Il existe aussi des dessinateurs-projeteurs dans d’autres secteurs industriels (automobile, aéronautique, mécanique, plasturgie).

Après le Bac :

2 ans pour préparer le BTS bâtiment ; travaux public ; architectures en métal :conception et réalisation; métiers du géomètre-topographe et de la modélisation numérique ou le DUT génie civil-construction durable, éventuellement complété par une licence professionnelle métiers du BTP (en 1 an).

Economiste de la Construction :

L’économiste de la construction doit déterminer le prix de revient total d’une construction.

 Aidé d’outils informatiques, il calcule les quantités de béton, les superficies des charpentes, le nombre de personnes à employer et leur coût. 

Il peut aider le maître d’ouvrage à comparer les propositions des sous-traitants qui ont répondu à l’appel d’offres.

 Il supervise l’évolution des travaux pour vérifier que le budget est bien respecté. Les études de prix nécessitent des compétences pointues dans les domaines techniques et financiers, et aussi de bien la législation en vigueur qui évolue avec le temps.

 Il peut être salarié d’un cabinet d’architecte, d’une entreprise de bâtiment, d’une collectivité locale ou s’installer à son compte.

Après le Bac :

5 ans d’études pour préparer un master ou un diplôme d’ingénieur en énergétique, génie civil, ingénierie de la construction, urbanisme et aménagement, bâtiment et travaux publics…

 

Géomètre topographe :

L’œil rivé dans le viseur de son tachéomètre, le géomètre-topographe mesure et délimite le terrain et les propriétés du sous-sol. Mais il est aussi chargé d’estimer la valeur d’un bien foncier. 

Concepteur, il joue le rôle de maître d’oeuvre et de conseil. Il travaille en extérieur sur un chantier mais aussi dans un bureau sur son ordinateur de CAO/DAO (conception et dessin assistés par ordinateur. 

Rapide et minutieux dans son exécution, il a le sens de l’espace. Une vue excellente est indispensable. Il travaille en équipe et rencontre de nombreuses personnes (architectes, propriétaires, élus etc.).

 Il peut travailler en entreprise privée (spécialisée dans la construction d’autoroutes, par exemple) ou pour un établissement public.

 Dans ce cas, il est fonctionnaire employé par une collectivité locale, les services techniques d’une ville, etc. 

Pour être géomètre expert à son compte, il faut obtenir l’aval d’une commission délivrant le titre de géomètre expert.

Il existe plusieurs niveaux de qualification pour ce métier : le bac pro. pour être technicien ; le BTS (technicien supérieur) donne accès à plus de responsabilités. Le niveau bac + 5 mène à des postes d’ingénieurs. Le métier de « géomètre expert » libéral exige d’être titulaire d’un master adapté, d’un diplôme d’ingénieur topographe ou encore de justifier d’un certain nombre d’années d’activité.

 

Ingénieur BTP :

Si un chantier avance, c’est grâce à l’ingénieur BTP (bâtiment et des travaux publics). Un intitulé de métier qui recouvre plusieurs réalités. Phase délicate, la préparation d’un chantier est confiée à l’ingénieur des méthodes. Aucun aspect ne lui échappe. Équipes, matériels et matériaux : il faut tout prévoir. Ensuite, l’ingénieur de travaux, secondé par le conducteur de travaux, assure la bonne marche du chantier.

 Il dirige les ouvriers, veille au respect du budget et des délais. Petits travaux ou grands projets de construction, l’ingénieur du BTP est partout. Dans les entreprises de travaux publics, il prend en charge la construction et l’entretien des équipements collectifs : lignes de TGV, routes, canalisations, etc…

 Dans les entreprises du bâtiment, il fait sortir de terre un supermarché ou un lotissement.

 Ce métier s’exerce dans les entreprises du BTP, mais aussi au sein des collectivités locales (postes d’ingénieurs territoriaux accessibles sur concours).

Après le Bac :

5 ans pour obtenir un diplôme d’ingénieur ou un master, avec une spécialisation en génie civil et construction.

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