AGRICULTURE
Avec une Consultante sénior qui dispose de 17 années d’expériences professionnelles acquises à des postes stratégiques au sein de groupes internationaux dans le secteur de l’agricole, Phénicia conseil apporte un accompagnement performant à ses clients dans la recherche de talents internationaux à des postes d’Ingénieur agronome, Ingénieur agricole, Ingénieur commercial en machinisme agricole, agent en polyculture élevage…
Présentation du secteur :
L’agriculture revêt une importance capitale pour plusieurs grands objectifs de développement en Afrique. Ce secteur est d’abord un moteur de la création d’emplois : alors que l’exploitation de la terre et l’élevage contribuent déjà à eux seuls à environ 60 % des emplois en Afrique subsaharienne, la part des emplois dans l’ensemble du système agroalimentaire pourrait être bien plus élevée. En Éthiopie, au Malawi, au Mozambique, en Tanzanie, en Ouganda et en Zambie, le système alimentaire devrait être le secteur le plus pourvoyeur de nouveaux emplois entre 2010 et 2025.
Le secteur de l’agriculture est un vecteur de croissance durable et solidaire, ainsi que le socle d’un système essentiel pour assurer une alimentation nutritive, sûre et accessible à tous.
En dépit de progrès notables ces dernières années, la productivité agricole africaine reste à la traîne par rapport aux autres régions du monde. Un Africain sur quatre souffre encore aujourd’hui de malnutrition chronique . La situation va s’accentuer dans les prochaines décennies, sachant que la croissance démographique en Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants supplémentaires à l’horizon 2050, mettra encore plus à rude épreuve le système alimentaire africain avec les changements climatiques qui mettront en péril les cultures et la production animale, et exacerberont le défi de la sécurité alimentaire.
Sans stratégies d’adaptation, la production de maïs, qui constitue l’une des denrées de base en Afrique, pourrait chuter de 40 % d’ici 2050.
Si l’extension des terres cultivées a permis d’accroître considérablement la production agricole par le passé, elle s’est opérée au détriment de l’environnement.
Il faudra intensifier la production agricole de manière durable et dans le respect de l’environnement.
Si l’Afrique souffre d’un manque de mécanisation, des sociétés comme Hello Tractor permet aux agriculteurs nigérians et kényans de louer des tracteurs à faible coût en passant par leur téléphone portable.
Selon la start-up, dont les services ont déjà été utilisés par 22 500 agriculteurs à ce jour, les rendements ont augmenté de 200 % chez ses clients.
Au Kenya, des réfrigérateurs à énergie solaire aident des exploitants laitiers à conserver leur production au froid et ainsi à réduire leurs pertes.
En Éthiopie, au Ghana, au Malawi et au Niger, 1,2 million d’agriculteurs sont formés aux meilleures pratiques grâce aux vidéos produites par l’organisation Digital Green et à ses services de vulgarisation agricole à bas coût .
D’autres innovations se profilent à l’horizon. La technologie blockchain, notamment, pourrait permettre de développer l’offre de financements pour les populations rurales en rendant les transactions financières plus accessibles et moins coûteuses, et donner ainsi aux agriculteurs et aux autres acteurs de la filière la possibilité de gérer leur chaîne d’approvisionnement plus efficacement.
La transformation de l’agriculture par les nouvelles technologies est déjà à l’œuvre, aux quatre coins de l’Afrique, et de la ferme à l’assiette.
L’agriculture au sens large emploie 65% de la main-d’œuvre en Afrique subsaharienne. La FAO, dans une étude, note qu’en 2010, « le secteur agricole utilisait plus de 60% de la main-d’œuvre en Afrique subsaharienne ».
la Banque mondiale indique que l’agriculture « fournit 65 % des emplois et contribue à 35 % du PIB » en Afrique de l’ouest.
Le Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), déclare que l’agriculture emploie 65 % de la population du continent et présente un fort potentiel de création d’emplois.
Le secteur de l’agriculture est le pourvoyeur d’emploi de la majorité des populations africaines et génère une bonne partie du produit intérieur brut (PIB). , il est peu développé dans la plupart des pays africains.
L’Afrique est la seule région du monde où la productivité agricole est restée en grande partie stagnante depuis les années 1960.
La production moyenne de céréales du continent s’élevait à 1,5 tonne par hectare en 2014 contre une moyenne mondiale de 3,6 tonnes à l’hectare.
L’expérience de certains pays en développement de l’Asie et de l’Amérique latine
démontre que l’agriculture peut être transformée en une activité agro-industrielle rentable.
L’investissement dans l’équipement agricole a permis aux agriculteurs d’intensifier la production, d’améliorer leurs revenus et leur qualité de vie. Dans des pays comme l’Inde, la Chine, le Brésil et la Turquie, l’expansion rapide de la demande en machines agricoles a stimulé la croissance du marché local de fabrication
Ces pays sont actuellement de grands producteurs et des leaders mondiaux en exportation de machines agricoles
La même situation pourrait se produire en Afrique si les agriculteurs pouvaient intensifier leurs activités grâce à une plus grande mécanisation.
L’intensification de l’agriculture permettrait l’augmentation de l’utilisation d’intrants, celle de la production alimentaire, une sécurité alimentaire accrue et une dépendance réduite aux importations.
Le travail manuel ne suffit plus à nourrir la population africaine en constante augmentation. Les agriculteurs doivent recourir à la mécanisation s’ils ne veulent pas voir se creuser encore davantage l’écart entre la production de denrées…
Les machines agricoles les plus courantes sont les tracteurs, moissonneuses-batteuses, batteuses, épandeurs de fumier, distributeurs d’engrais, charrues, cultivateurs, semoirs et planteurs.
Parmi l’évolution de l’utilisation des tracteurs en Afrique de l’Ouest,le Nigeria a le volume total le plus élevé suivi de la Côte-d’Ivoire et de la Guinée.
la Côte-d’Ivoire était en tête avec près de 3 tracteurs pour 1 000 hectares2, suivie de la Guinée
Tous les autres pays bénéficient d’au moins un tracteur pour 1 000 hectares, la majorité des pays de l’Afrique occidentale ont renforcé leur niveau de mécanisation au fil des années.
Les postes, formations et les diplômes :
Ingénieur agronome :
Les ingénieurs agronomes exercent des responsabilités d’expertise technique sur l’ensemble des mécanismes du vivant (agriculture, pêche, sylviculture, aménagement du territoire, environnement…). Ils interviennent dans l’aménagement rural, le développement de la protection de la nature et des forêts.
Ils conseillent les agriculteurs. On trouve souvent aussi les ingénieurs agronomes en entreprises agro-alimentaires, au sein desquelles leur rôle est de veiller à l’amélioration de la qualité et de la productivité.
Les ingénieurs agronomes peuvent également exercer au sein d’organismes scientifiques, comme l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), en tant que chercheurs, ainsi que dans l’administration et les établissements publics spécialisés.
Après le Bac :
Au minimum 2 spécialités scientifiques en 1re et 1 spécialité scientifique en terminale), technologique (STAV, STL) ou un diplôme d’études supérieures (BTSA, Licence de biologie, BCPST, PACES, DUT Génie biologique…)
Ingénieur Commercial en Machinisme Agricole :
Tracteurs, moissonneuses, matériel d’irrigation, équipements pour l’élevage… le vendeur-conseil en matériel agricole utilise ses compétences techniques pour vendre du matériel agricole, qu’il soit neuf ou d’occasion. Il doit connaître les attentes et les besoins de ses principaux clients (éleveurs, exploitants agricoles, paysagistes…) afin de leur proposer les produits adéquats.
La maitrise technique des caractéristiques techniques des équipements ne suffit pas, il lui faut être initié aux pratiques de la culture et de l’élevage, et suivre de près l’actualité agricole. Il exécute des démonstrations et propose aux clients de faire des essais. Puis il négocie les prix et les conditions de vente. Il peut également procéder au rachat d’anciens matériels et proposer des plans de financement. Son but : réaliser les objectifs de l’entreprise (volume des ventes, marges de bénéfices…). Pour cela, il prospecte de nouveaux clients et tente de fidéliser les autres.
Dans les salons et les foires, il présente son entreprise, ses produits et ses services.
Après le Bac :
2 ans pour préparer le BTSA technico-commercial, spécialité agrofournitures, le BTSA génie des équipements agricoles ou le BTSA techniques et services en matériel agricole, éventuellement complété par le CS (certificat de spécialisation) responsable technico-commercial en agroéquipements, le CS responsable technico-commercial en agrofournitures ou une licence professionnelle en agroéquipement (1 an).
Bac + 2 :
- BTSA Génie des équipements agricoles
- BTSA Technico-commercial
- BTS Techniques et services en matériels agricoles
Bac + 3 :
Agent en Polyculture élevage :
L’agent en polyculture-élevage réalise les opérations de conduite technique (préparation du sol, semis, traitement, irrigation…) et de récolte des produits agricoles ainsi que les activités d’élevage (alimentations, soins, traite…), selon les objectifs de production (quantité, qualité, variétés ou espèces, …) et les règles d’hygiène, de sécurité et les normes environnementales.
Peut conduire un tracteur, participer à l’entretien des bâtiments et à la maintenance des équipements et des engins agricoles et coordonner une équipe d’ouvriers agricoles.
Il travaille dans des exploitations agricoles spécialisées ou non dans les cultures de plein champ, cultures fruitières et maraîchères et les cultures spéciales ainsi que dans les élevages du bétail.
Après le Bac :
Un Bac professionnel ou BTS Agricole en gestion agricole, technologies végétales peut être demandé pour les fonctions d’encadrement.
Un Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole -BPREA- est requis pour l’obtention de financements spécifiques (prêts bonifiés) destinés à faciliter l’installation des jeunes agriculteurs.
Ingénieur agricole :
L’ingénieur agricole est un expert adaptable, capable de suivre l’évolution perpétuelle des normes, législations et technologies. Il ne redoute donc pas de remettre en question ses acquis, grâce à un solide sens de l’observation et de l’analyse. Il est curieux, polyvalent, réactif.
Souvent placé à la tête d’une équipe, l’ingénieur agricole possède également des compétences managériales certaines. Il est organisé (gestion de projet), convaincant, et ne redoute pas la prise de décision. Il peut s’appuyer sur sa pédagogie pour faire valoir ses points de vue.
Enfin, l’ingénieur agricole est un professionnel de terrain. Ses nombreux déplacements (notamment à l’étranger) exigent de lui une bonne condition physique, de l’endurance ainsi qu’une solide maîtrise de l’anglais.
Après le Bac :
BTSA (brevet de technicien supérieur agricole)
Nombreuses formations au choix : production horticole, agronomie, énie des équipements agricoles, sciences et technologies des aliments…