Cabinet de recrutement international Côte d’Ivoire – Abidjan
L’analyse de Phénicia conseil sur le marché économique de la Côte d’Ivoire
Le dynamisme de l’économie de la Côte d’Ivoire devrait se confirmer en 2024-25 (croissance attendue à +6,5 % par an).
« La modération de l’inflation devrait favoriser la consommation des ménages.
Les investissements publics et privés, encouragés par la mise en œuvre du plan de Développement (PND 2021-25) devraient continuer à soutenir l’activité. »
La croissance de la Côte d’Ivoire est plus dynamique que celle de la zone UEMOA et de la moyenne d’Afrique subsaharienne, tirée depuis plusieurs années par les projets des plans de développement à moyen terme.
En 2024-25, la croissance devrait s’établir autour de +6,5% par an, toujours supérieure à celle de la moyenne d’Afrique Sub-saharienne (de l’ordre de +4%).
-1- Vulnérabilité des comptes publics
Malgré la suppression annoncée des subventions introduites en 2022 face à la forte hausse des prix des biens alimentaires et de l’énergie, les dépenses (hausse des salaires, sécurité, service de la dette) devraient rester élevées en 2024-25.
L’Etat compte sur la progression des revenus fiscaux, grâce au dynamisme de la croissance et aux mesures de réforme fiscale pour ramener le déficit à -3% en 2025 et respecter ainsi le critère de convergence de l’UEMOA.
L’amélioration du solde budgétaire pourrait stabiliser le ratio de dette publique autour de 57% du PIB en 2024-25.
-2-Une véritable stratégie industrielle pour faire évoluer une économie encore agricole :
L’économie ivoirienne est tirée par la production agricole, en particulier le cacao (40% de la production mondiale) et l’anacarde, orientée majoritairement vers l’exportation.
L’Etat soutient le secteur en garantissant un prix aux producteurs de cacao, à 1 500 FCFA/kg en avril 2024, soit +50 % par rapport au prix garanti en 2023 mais qui est bien inférieur aux prix actuels du marché (supérieur à 4 800 F CFA/kg en mai 2024) et risque donc de décourager les planteurs.
Les producteurs ne peuvent en effet pas vendre directement leur récolte sur les marchés.
La Côte d’Ivoire produit des d’hydrocarbures (de l’ordre de 35.000 bl/j de pétrole).
Les volumes de production devraient augmenter avec l’exploitation, lancée fin 2023, des immenses réserves découvertes par la compagnie ENI en septembre 2021 dans le champ de Baleine.
La production pourrait atteindre 150 000 bl/j. (et 200 Mns pieds cubes/j. de gaz) d’ici 2027 selon ENI.
La découverte de nouvelles réserves annoncée en mars 2024 pourrait accroître encore les capacités de production d’hydrocarbures du pays.
Par ailleurs, le pays dispose de ressources minières, en particulier d’or, dont la production devrait progresser avec l’ouverture de nouvelles mines en 2023-24 (Abujar, Séguela puis Lafigué) et 2027 (Koné, gisement majeur découvert début 2024).
Des projets d’exploitation de lithium sont également à l’étude 2. L’objectif du gouvernement est de porter la part du secteur minier de 3 % à 6 % en 2025.
Le secteur manufacturier ivoirien est dynamique, tiré particulièrement par les activités de transformation agro-alimentaire (anacarde, coton, cacao, hévéa, …), le raffinage et la production électrique (le pays exporte 10% de sa production).
La stratégie d’industrialisation, définie dans le Plan National de Développement (PND 2021-25), vise à augmenter la valeur ajoutée du secteur agroalimentaire.
Les projets concernent notamment la transformation de la noix de cajou et du cacao avec l’objectif de devenir le 1er broyeur de cacao au monde (devant les Pays-Bas) dès 2024 et de transformer localement 100 % de sa production d’ici 2030.
La chimie ou la pharmacie sont également des secteurs cibles. L’activité des services (plus de 55% du PIB) est dominée par le commerce, les transports et les services publics.
Le gouvernement a lancé un 1 ENI annonce une nouvelle découverte de pétrole et de gaz programme (« Sublime Côte d’Ivoire ») pour développer les activités de tourisme et porter son poids dans le PIB à 12 % d’ici 2025 (10% en 2019).
Enfin, le gouvernement a lancé une stratégie de développement numérique (2021-2025) qui prévoit une trentaine de réformes en vue d’améliorer la digitalisation et l’intégration numérique du pays.
La construction d’un centre de données national a débuté fin 2023.
-3-Les besoins en ressources humaines
Depuis la fin de la crise ivoirienne, la capitale Abidjan est un grand chantier dans lequel les entreprises investissent.
Ce développement de l’urbanisme emporte avec lui celui des secteurs du BTP et de l’industrie.
Ces derniers recrutent et tous les corps de métier sont concernés. Du ciment à la maintenance, les entreprises ont des postes à pourvoir sur des métiers opérationnels comme les électriciens, des plombiers, ou encore des techniciens en énergie, spécialisés dans le refroidissement des bâtiments.
Les experts métiers sont également prisés comme les Ingénieurs en génie civil, Ingénieur techniques, Conducteurs de travaux, ingénieurs de production, les Responsables de développement commercial, les Technico-commerciaux, les Contrôleurs de gestion, le Contrôle qualité, et les Chefs de chantier.
Dans 25 % des cas ces fonctions cadres techniques issues de la production, de la maintenance et de la qualité, sont recherchés par les entreprises qui recrutent.
Des profils en finance, dans le contrôle de gestion, les ressources humaines, le juridique, les systèmes d’information, et la QHSE (Qualité, hygiène, sécurité, et environnement) sont régulièrement recherchés.
En plus de manquer de formation, certains métiers sont dévalorisés.
Les volontaires manquent chez les électromécaniciens prisé sur le marché de l’emploi mais bien souvent sous rémunérés.
Enfin les compétences métiers ne sont pas toujours suffisantes. Les grandes entreprises installées en Côte d’Ivoire sont de plus en plus à la recherche de personnes qui veulent s’impliquer dans la vie et l’évolution de la structure.
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