L’automobile

Le Président et le Directeur général de Phénicia conseil ont effectué l’essentiel de leur carrière professionnelle dans les métiers de l’automobile et possèdent une expertise pointue de l’ensemble des postes de la filière du secteur ,ce qui leur permet d’apporter une qualité de conseil performante dans le recrutement de talents adaptés à la spécificité des fonctions sur le plan international. 

Présentation du secteur :

Du bureau d’études au premier crash test, des ingénieurs et des designers conçoivent, dessinent, élaborent et testent un prototype.

Des techniciens fabriquent les différentes pièces du véhicule, puis les opérateurs les assemblent sur une chaîne de montage dirigée par des ingénieurs en mécanique ou en automatisme.

Les effectifs salariés du commerce automobile sont en baisse, tandis que le secteur de la réparation progresse, porté par le vieillissement du parc de véhicules. 

Chez les réparateurs, mécaniciens, carrossiers ou experts travaillent sur des véhicules accidentés et veillent au respect des normes environnementales et de sécurité.

 Les véhicules étant de plus en plus sophistiqués, certains postes nécessitent la maîtrise de technologies pointues. Enfin, les concessionnaires et agences de location recrutent des magasiniers, des commerciaux et des managers.

Le monde de l’automobile est constitué principalement de 4 types d’entreprises : les constructeurs (Renault, PSA Peugeot-Citroën), les équipementiers (fabricants des systèmes contrôle moteur, des tableaux de bord, des amortisseurs…), les distributeurs (concessionnaires) et les réparateurs (garages et carrosseries).

Le secteur est en pleine mutation. Les constructeurs se sont recentrés sur leur cœur de métier, à savoir la conception, l’assemblage final des véhicules et la fabrication des moteurs et de boîtes de vitesses.

 Quant aux équipementiers, ils sont les moteurs des récentes innovations, en passe de changer le visage de l’automobile. 

Leur marché s’accroît en France, mais également à l’étranger, où les grands groupes ouvrent des filiales et développent leurs ventes.

Les industries automobiles ont aussi des activités liées au véhicule industriel, au cycle et à la moto.

Avec l’essor des nouveaux véhicules, l’industrie automobile est soumise à de nouveaux défis stratégiques. 

Les acteurs du secteur mettent au point les batteries et chargements des véhicules électriques ou hybrides et innovent en matière de véhicules autonomes et connectés.

Constructeurs et équipementiers revisitent leurs méthodes de production et misent sur la recherche et développement.

Des spécialistes dans des domaines pointus, comme l’électronique, l’éclairage, la climatisation, les transmissions sont de plus en plus associées aux travaux de recherche et développement (R&D) de nouveaux véhicules et contribuent aux innovations de la filière. Quasiment toutes les pièces automobiles sont concernées. 

Quelques grands équipementiers continuent de recruter des ingénieurs pour étoffer leurs services de R&D. Il en va de même, dans les sociétés d’ingénierie, qui proposent leur expertise en matière d’innovation. Ces deux types d’acteurs recherchent notamment des spécialistes de l’électronique et des systèmes embarqués.

Les postes, formations et les diplômes :

 

Responsable des achats :

Le rôle d’un acheteur est d’acheter des produits en grande quantité pour approvisionner les rayons d’un magasin (laitages, livres…) ou d’une usine (machines outils, matériel de reprographie…). Quel que soit le domaine, il connaît parfaitement les caractéristiques des produits achetés. En contact permanent avec les fournisseurs, il négocie pour son entreprise les meilleures conditions d’achat : les prix, la quantité et les délais de livraison optimaux. 

Son objectif est de réduire au minimum les stocks et le coût de production ou de vente du produit, afin d’augmenter la marge de bénéfice.

 Dans l’industrie, l’acheteur travaille avec le service marketing ou la comptabilité ; dans la distribution, avec les chefs de rayon et marchandiseurs. Salarié dans l’industrie ou la grande distribution, l’acheteur a un rôle stratégique au sein de l’entreprise, car des sommes très importantes sont en jeu.

Le jeune diplômé débute à la gestion des stocks ou à l’approvisionnement.

 Dans l’industrie, une double compétence technique et commerciale est impérative. Avec l’ouverture internationale, la pratique de l’anglais est très recommandée.

 

Après le Bac :

3 ans pour obtenir une licence professionnelle (1 an après un bac + 2) ou un diplôme d’école de commerce ; 5 ans pour un master, un diplôme d’école supérieure de commerce ou un diplôme d’ingénieur, éventuellement complété par un mastère spécialisé en achat (1 an). Autre possibilité : 2 ans pour préparer un BTS commerce international ou un BTS technico-commercial, complété par quelques années d’expérience professionnelle.

 

Chef des Ventes :

Trait d’union entre la force de vente et la direction commerciale, le chef des ventes est chargé d’une clientèle sur une zone géographique donnée.

 Il peut aussi être spécialisé sur une catégorie de produits ou de clients. Sa fonction est comparable à celle d’un coach. 

Chaque jour, en effet, il lui incombe de motiver ses troupes, de suivre les résultats obtenus par chacun des membres de l’équipe, et de mettre en place des stratégies pour faire progresser les ventes. 

Nécessitant de grandes qualités relationnelles et un dynamisme sans faille, ce métier est accessible après un bac + 2 et une expérience professionnelle de quelques années.

 

Après le bac :

Bac + 2 : BTS négociation et digitalisation relation client ; management commercial opérationnel. Bac + 3 : BUT techniques de commercialisation, licence pro en marketing opérationnel, commerce et distribution, commercialisation des produits alimentaires, e-commerce et marketing numérique… Diplôme d’école de commerce ou de gestion. Bac + 5 : master en marketing, vente ; diplôme d’école supérieure de commerce ou de gestion.

 

Ingénieur en mécanique :

Sans la mécanique, pas de satellites, de TGV, de moteurs ou de boîtes de vitesses. Conjuguée à l’électronique et à l’informatique, elle fournit aux secteurs industriels les équipements et composants dont ils ont besoin.

En bureau d’études, l’ingénieur en mécanique participe à la création de nouveaux produits ou à l’amélioration de produits existants. Sur l’écran de son ordinateur, il peut concevoir une aile d’avion, un train d’atterrissage ou la forme d’un élément de carrosserie et en détermine les contraintes subies par le système mécanique (température, résistance de l’air, frottements) et en déduit les caractéristiques de chaque élément. Ce travail nécessite de nombreux calculs réalisés à l’aide de logiciels spécialisés.

Dans une société d’ingénierie, l’ingénieur en mécanique conçoit les équipements utilisés par les entreprises industrielles. 

Il définit alors l’architecture des machines automatisées qui fabriquent des moteurs ou assemblent des carrosseries. Puis, il supervise leur installation. 

Responsable d’une unité de production, il veille au bon fonctionnement des ateliers, assure le respect de la qualité et des délais, aide à résoudre différents problèmes techniques, et améliore l’organisation des postes de travail.

 

Après le bac :

5 ans pour obtenir un diplôme d’ingénieur ou un master en mécanique.

Ingénieur en automatisme :

L’ingénieur en automatismes conçoit et réalise des systèmes automatisés complexes : automates programmables, robots, véhicules à guidage automatique, etc. 

Il est le principal responsable de l’automatisation d’une usine, d’une entreprise, d’un système de tri, etc. Il est présent dans tous les domaines de la fabrication industrielle qui utilisent une chaîne de production : automobile, aéronautique, construction mécanique, bois, textile, agroalimentaire, chimie.

 Sa mission : spécifier le cahier des charges. 

En tant que chef de projet, il dirige, anime et motive des équipes, et travaille en partenariat étroit avec les ingénieurs de production, les responsables fabrication, maintenance et méthodes, les fournisseurs et les prestataires de services. 

Il est à la fois un très bon technicien et un gestionnaire, car il doit justifier, auprès de son entreprise, les enjeux des dépenses engagées. Enfin, il conseille, assiste et forme les utilisateurs.

Il exerce dans une PME (petite et moyenne entreprise), un grand groupe ou une société d’ingénierie qui sous-traite la réalisation des projets. Ses qualités :

Des aptitudes techniques et des qualités managériales, de bonnes capacités d’adaptation et d’organisation, et une excellente maîtrise de l’anglais.

 

Après le Bac :

5 ans pour obtenir un diplôme d’ingénieur ou un master 3EA (électronique, énergie électrique, automatique) ou automatique, robotique.

 

Ingénieur calcul :

L’ingénieur calcul est un mathématicien industriel qui étudie les caractéristiques des pièces utilisées dans un projet de construction mécanique.

 Il travaille dans les secteurs de l’aéronautique, la prospection pétrolière, la construction ferroviaire, l’énergie… Il détermine les contraintes qui s’exercent sur les pièces avant leur fabrication.

 Il évalue la résistance des matériaux et des structures en simulant chute ou pression (étude de crashs).

 Il travaille avec les concepteurs et peut apporter des idées concernant les processus de fabrication. 

Il maîtrise l’anglais technique et les logiciels de DAO et CAO (dessin et conception assistés par ordinateur) 3D. 

Réflexion, rigueur et organisation sont des qualités importantes pour ce métier.

 

Après le bac :

Bac + 5 : diplôme d’ingénieur avec une spécialisation en calcul et modélisation ou en calcul scientifique ; master mentions calcul haute performance, simulation ; génie mécanique ; informatique, mathématiques appliquées, statistique ; mathématiques et applications ; transports, mobilités, réseaux…

 

Electromécanicien :

L’électromécanicien installe les machines neuves d’un atelier ou d’un chantier : machines de production, engins de levage… En s’appuyant sur le dossier de fabrication, il assure le montage des moteurs, roulements ou variateurs de vitesse, et établit les connexions électriques.

 Il procède aux différents réglages et vérifie le bon fonctionnement de l’ensemble.

Mais son rôle principal est surtout d’entretenir et de dépanner les machines. 

Il réalise les tâches d’entretien prévues (nettoyage, vérification de l’isolation des circuits électriques, graissage des roulements, réglages, changement de pièces mécaniques…).

 Il effectue également tous les contrôles destinés à repérer une anomalie, comme la surchauffe, la déformation ou l’usure d’une pièce. Il change alors les éléments défectueux. 

Lorsqu’une panne survient, il procède à une série de tests et de mesures pour trouver l’origine de la défaillance.

 Puis il remplace les pièces concernées, effectue les réglages nécessaires et remet la machine en service. 

La plupart des électromécaniciens exercent dans l’industrie, dans des sociétés de maintenance industrielle ou dans des entreprises comme EDF, la SNCF ou la RATP.

 

Après la 3:

Bac pro métiers de l’électricité et de ses environnements connectés ; maintenance des équipements industriels.

 

Après le Bac :

Bac + 5 : diplôme d’ingénieur avec une spécialisation en calcul et modélisation ou en calcul scientifique ; master mentions calcul haute performance, simulation ; génie mécanique ; informatique, mathématiques appliquées, statistique ; mathématiques et applications ; transports, mobilités, réseaux…

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